Metro Manilla de Sean Ellis

Un drame familial qui se passe aux Philippines ...Metro manilla ou la descente aux enfers d'une famille qui n'a rien et qui monte à la ville pour essayer de s'en sortir. Un de ces drames quotidiens qui en touche plus d'un et pour lesquels on est un peu impuissant. Devant tant de détresse, Seule la capacité d'un homme, d'un père et son don du sacrifice pour essayer de sauver sa famille. A quel prix!!

La vie d’adèle d’Abdel Kechiche : film versus bande dessinée

Il y a peu de temps, je suis tombé sur la vie d’adèle en Bande dessinée qui est d’une grande beauté. J’ai vu il y a peu la vie d’adèle d’Abdel Kechiche avec notamment Léa Seydooux & Adèle Exarchopoulos. Honnêtement j’ai été assez déçu de cette vision par rapport à l’histoire telle que décrite dans la bande dessinée.L’histoire contée, que cela soit en regard de la bande dessinée ou pas d’ailleurs en est par trop caricatural, forçant notamment les traits sur l’aspect social de cette relation entre 2 femmes, 2 milieux, 2 univers. D’un côté l’artiste, la culture, la bourgeoisie, l’émancipation ; de l’autre une jeune fille issue d’un milieu modeste ou la valeur du travail prédomine, un tantinet homophobe, sans profondeur ni âme, le plat principal se réduisant à de délicieuses spaghetti bolognaise devant la télévision.Certes, une histoire d’amour entre deux femmes, une découverte de l’un et de l’autre ; de ses désirs et de la vie mais cela manque un peu de profondeur et d’ouverture. L’histoire des deux femmes est bien plus forte dans la bande dessinée, s’ouvrant déjà sur un drame, une histoire plus vraie moins perdue dans les plans fixe sur Adèle ; peut-être aurait-il dû la faire se perdre dans la mer, la plénitude retrouvée mais à la fois ce n’est pas le caractère profond d’adèle que de se perdre.Deux personnes à l’opposé finalement qui s’éloigne de par leur quotidien, leur incompréhension, leurs envies, leur milieux.Au final, il ne reste au final que peu de chose commune avec l’histoire originale, peut être les quelques morceaux de lycées et une mèche bleue.Et si je n’avais pas lu la bande dessinée, eh bien je pense que je dirai quelque chose de similaire, c’est trop criant de voir cette fille perdue.

Grand central

A vrai dire un peu déçu par ce film que je pensai être sur les travailleurs temporaires du nucléaire. C'est le cas mais plutôt lié à une histoire romantique enfin à ce qu'il peut y ressembler. Mais cela vaut quand même le coup.On retrouve OLivier Gourmet dans un rôle d'encadrement de jeunes recrus car il faut bien faire avec et on suit trois loustics, surtout un d'ailleurs dans cette vie dans les sursis de la dose, cet ennemi mortel qui est là, tapi dans l'invisible, sournois et toujours à l'affût de la moindre erreur, fuite; celui par lequel la mort vient, une tirade d'Olivier Gourmet sur le sujet en dit longSous couvert, il est aussi question du statut des agents EDF vis à vis des agents qui font le tour des centrales, il y a quand même quelque chose de malsain dans cette prise en charge des centrales nucléaires par une population qui n'est pas forcément aussi bien suivi que ce qu'elle devrait, une vie d'intime rance et de sursis pour ces travailleurs hommes et femmes qui sont dans la précarité la plus complète et démuni face à des événements en dehors de leur pouvoirUne vie de famille qui semble bien difficile à gérer loin des siens alors que des romances et des amours se nouent pour d'autres dans l'âge de l'innocence.Je vous conseille vivement de lire le livre la centrale d'Elisabeth Filhol...

Voyage vers Agartha de Makoto shinkai

Qu'est-ce qu'Agartha d'abord ?A la lecture de Wikipedia, on trouve la définition suivante "L'Agartha, Agarttha, Agarthi, Agardhi ou Asgharta est une cité, un royaume ou un monde souterrain légendaire apparu au xixe siècle dans des œuvres de fiction utopistes et des courants spirituels occidentaux intégrant des éléments hindouistes et bouddhistes. Le thème s’est développé au xxe siècle en se liant aux mythes des mondes disparus (Hyperborée, Atlantide, Lémurie), et à partir des années 1950 aux théories de la Terre creuse. Il a été adopté par des mouvements New Age. Agartha est en général présenté comme un monde idéal dépositaire de connaissances ou de pouvoirs susceptibles de sauver l’humanité."C'est bien de cela dont il est question et de l'histoire d'Asuna, une petite fille ma foi assez solitaire qui écoute des chants près de son refuge qu'elle s'est construite. jusqu'au jour ou un étrange animal tente de l'attaquer, elle sera sauvé in extremis par Shun qui s'avère venir d'Agartha, un monde oublié mais pas par tous, les archanges une sorte de secte fanatique traques les habitants de ce monde mystérieux pour en tirer profit .. C'est sans compter devant la vigilance de ses habitants, de ses gardiens mais aussi des créatures qui peuplent ce monde étrange ou n'entre pas qui veut.Chacun est à la recherche de soi mais aussi du secret qui permet de braver la porte du temps et de faire revenir dans le monde des vivants ceux qui ne sont plus. On le sait il y a toujours un prix à payer lorsque les lois qui de tout temps régissent l'univers et le monde sont transgressées.... que va t-il donc arriver à Asuna....La poésie est au rendez-vous de ce film où l'on retrouve des élans de Ghibli et donc de Myazaki

Bouddha, le grand départ

Adapté du manga d'Ozamu Tezuka, le grand départ est la 1ère partie d'une trilogie dont le deuxième volet vient de paraître (le 8 février 2014).Comme le manga, c'est l'histoire de Siddharta Gautama qui deviendra Bouddha.le grand départ raconte la naissance du prince Siddharta, son enfance et son mariage ainsi que la vie de Tata, Chapra et Miguela que l'on retrouvera dans les autres films et tout au long de la vie de Bouddha"Il y a 2500 ans, dans l'Inde ancienne, un jeune prince appelé Siddhartha Gautama naquit dans le royaume de Shakya. Destiné à une vie royale, Siddhartha est élevé dans la richesse et la sécurité de son palais. Cependant, hors des murs du château, la pauvreté et la violence règnent... Écrasé de chagrin par la cruauté et la misère qui l'entourent, Sidhartha prend peu à peu conscience de la nature éphémère et cruelle de la vie des hommes. Alors que la guerre est aux portes de son royaume, il réalise que les privilèges du sang royal ne peuvent rien face aux tourments et aux épreuves de la vie, et que sa luxueuse existence est construite sur la souffrance..."